Strange World Chronicles

Lundi 19 Janvier 09 - 11:11

Le réveil sonne le début d'une
journée banale comme toutes les autres Bus Fac Dodo. Appelez-moi Vince,
j'ai 20 ans. Je suis en bonne santé plutôt mince, les cheveux longs
bruns. Souvent habillé en noir et adore le hard rock metal. J'habite à
la campagne dans un bled 900 habitants mais on y croise pas souvent des
gens... Quand je me suis reveillé aujourd'hui je ne pensais pas que
cela puisse m'arriver un jour à part dans mes rêves peut-être...

Je me lève, éteints mon réveil et le fixe en essayant de décoller mes paupières.

Hum... 11:11 quelqu'un pense à moi LOL (Comme tout geek qui se respecte).

Mais la raison me revint brusquement.

11:11 !!! et merde, enfoiré de réveil de merde !!!

On est lundi et j'ai cours, je dévalais l'escalier. Personne chez moi, normal vu l'heure qu'il est. Heureusement j'ai cours seulement de 16:00 à 19:00 (et oui c'est ça la fac, horaires de merde). Je n'avais jamais mis si peu de temps à me préparer et me voila dans la rue, les oiseaux qui chantent et aussi les moutons d'en face(vive la campagne) et aussi les chiens à mon passage. Prêt et motivé pour une heure et demi de route à pied jusqu'à la prochaine 'grande ville' (à cette heure-ci les bus ne passent plus par chez moi sauf le soir). Je ne sais pas d'où me vient cet élan de motivation mais il est là et je commence ma route d'un bon pas.

J'arrive en ville, le silence le plus inquiétant. Nothing, absolutely nothing (et oui le geek aime foutre de l'anglais dans ses phrases). Je passe devant mon ancien lycée, la même chose. Grille grande ouverte, mais aucune trace de vie à part les oiseaux, les chiens. J'attrape mon portable et essaie d'appeler mes parents, pas de réseau. Je commence à me sentir mal, c'est impossible. Je rêve pas, je suis pas ivre.
A quelque pas de là, un bruit étrange retint mon attention. Le son venait de la poignée d'une porte qui s'abaissait par moment sans jamais ouvrir la porte. Je m'approchait en silence puis appela. La clinche s'était arrêtait mais quelque chose grattait maintenant à la porte. J'ouvris la porte puis la poussa doucement...
Elle grinça puis un chat me fit sursauter en s'enfuyant comme un voleur, le temps de reprendre mes esprits et je déambulais dans la rue...